Comment j’ai décidé d’être heureuse, ici et maintenant
Etre heureux.se, ça ne tombe pas du ciel. Ca se travaille, et surtout, ça s’entretient ! A partir du moment où je l’ai réalisé, j’ai pu prendre 7 décisions qui me mènent petit à petit sur la bonne voie. Je vous partage ici mon expérience !
Je m’appelle Justine Abécassis, j’ai 25 ans et je suis la co-fondatrice de L’étiquette, une boutique en ligne de slow fashion.
Lorsque j’avais 17 ans, une de mes amies m’a dit que j’étais «comme un petit rayon de soleil» dans sa journée : «toujours de bonne humeur, toujours heureuse !»
Bien-sûr, ça fait plaisir !
J’étais donc super contente de distribuer ma bonne humeur partout, tout le temps.
Tu es trop enthousiaste
Et puis, pendant mes études en école de commerce, j’ai été confrontée au monde du travail. Un stage dans un grand groupe français. Bonne ambiance, missions très intéressantes, mes six mois se passent sans accroc, je suis vraiment contente.
Lors de mon bilan de fin de stage, ma manager me fait un retour très positif. Puis vient cette phrase : «parfois tu es très enthousiaste, trop enthousiaste. Il faut que tu apprennes à modérer ça.»
Ouch. Modérer mon enthousiasme ? Moi qui prenais plutôt ça pour une qualité !
Ma manager ne disait pas ça méchamment, bien au contraire. Son souci était plutôt que j’évite de me mettre dans des situations embarrassantes en étant trop optimiste. Par exemple que je ne m’extasie pas devant des résultats égaux voire en baisse par rapport à ceux des années précédentes, en considérant que «c’est déjà très bien !».
Alors soit, c’était noté, je devrais modérer mon enthousiasme.
Les six mois de stage suivants ont fait le travail pour moi : au terme de quelques mois de harcèlement moral, le petit rayon de soleil s’est transformé en un petit bout de charbon bien taciturne.
C’est comme ça que j’ai failli me transformer en personne chiante
Vous savez ? Celle qui est toujours mécontente quoi qu’il se passe ? Qui en demande toujours plus ? Pour qui ce n’est jamais assez ?
Oui oui, c’était bien moi cette nouvelle personne. De fil en aiguille je suis devenue de plus en plus exigeante. De plus en plus insatisfaite. De plus en plus stressée.
Bien sûr, je tire les traits : je rigolais toujours beaucoup, j’étais toujours de bonne humeur, je passais toujours de bons moments. Mais c’était une façade. Et en mon for intérieur, ça n’allait pas.
Imaginez de débuter une aventure entrepreneuriale dans ces conditions !
Une énergie débordante, certes. De la persévérance à en revendre. De l’optimisme tous les jours, pour continuer malgré tous les «non» et obstacles de la journée.
Oui, mais il y a un mais.
Je relativisais tous mes succès. «Oui, c’est bien, mais il reste ci à faire ou ça à traiter et puis regarde eux ce qu’ils font c’est sympa ça, il nous faudrait pareil et puis je n’ai toujours pas fait ça et puis je me suis fait recalée de ce truc-là».
Pas très engageant, n’est-ce pas ?
Alors qu’en entrepreneuriat, et dans la vie de tous les jours de manière générale, au contraire, il faut valoriser chaque victoire, aussi petite soit-elle !
J’ai commencé à remarquer que je m’étais enfermée dans un cercle vicieux. Je ne voyais plus que le négatif, je ne parvenais plus à m’en sortir. L’excès d’enthousiasme ? Complètement oublié.
Je me motivais comme je pouvais avec des phrases creuses. «Ça ira mieux quand ceci sera fait. Ou quand cela sera sorti. Ou quand untel m’aura répondu.»
Le yoga tous les matins que je faisais pourtant depuis un an ? Complètement oublié, remplacé par une ou deux sessions de sport par mois, quand j’avais le temps, et surtout du travail, du travail, du travail.
Ce qui évidemment, n’est pas sain, je ne l’apprends à personne !
Comment j’ai réalisé qu’il était temps d’agir
J’étais tellement stressée que ça s’est mis à atteindre ma santé. Maux de dos. Inconfort. Du mal à dormir. Fatigue constante. Bien loin de la vie rêvée des entrepreneur.e.s qu’on nous vend dans certains médias !
Et puis, le déclic.
Un jour, je me suis bloquée le dos. Le blocage vraiment violent, je ne pouvais plus respirer sans que ça me fasse mal. Clairement le genre d’inconfort qu’on ne peut pas tolérer longtemps. Alors vite, direction l’ostéopathe !
Il commence à me manipuler. Et plus il me manipule, plus je vois sa tête se décomposer. «Mais c’est dingue ça, vous êtes complètement bloquée ! Olala cette cheville… Votre nerf sciatique, qu’est-ce que c’est que ça… Et votre dos, je n’ai jamais vu ça ! Vous faites quoi dans la vie déjà ?»
Hein ? «Nerf sciatique» ? «Je n’ai jamais entendu ça» ? Ce n’est pas pour décrire des personnes âgées, ça ? J’allais avoir 25 ans deux semaines plus tard, autant dire que ça m’a fait un choc.
Sur le chemin du retour, j’ai cogité. Et je me suis rendue compte que faire du sport de temps en temps pour déstresser n’était pas la solution : je ne pouvais tout simplement pas continuer comme ça. S’occuper de son corps, soit. Manger bien, soit. Et à ce moment-là, j’ai réalisé que s’occuper de son mental était tout aussi important pour tenir dans la durée.
Et j’ai aussi réalisé autre chose. Non, ça n’ira pas mieux plus tard, quand j’aurai répondu à mes 62 emails et que j’aurai posté mon article de la semaine sur notre blog de slow fashion ou complété toute autre tâche de ma to do list qui fait 162 tirets.
Ça DOIT aller mieux, ici et maintenant !
Mais ça ne me tombera pas dessus comme par magie. Le bonheur, il faut travailler pour le trouver.
Et je sais que je peux le faire : j’étais comme ça avant. Je l’ai en moi. Et je vais le retrouver.
Comment j’ai décidé d’être heureuse, ici et maintenant
Voici la liste des actions que j’ai mis en place pour aller mieux :
- Valoriser mes succès
Ça peut paraître tout bête, mais il m’a fallu réapprendre à valoriser mes succès. Maintenant, dès qu’il se passe quelque chose de positif, je prends le temps de m’arrêter un moment pour le savourer : oui, c’est bien, bravo moi !
- Liste de la positivité
Mes succès, je ne me contente pas de les valoriser sur le moment : je les NOTE dans une liste de la positivité, dédiée aux petites et grandes victoires qui parsèment mes journées. Comme ça dès que j’ai un coup de mou, hop je fais un tour dans ma liste de la positivité, et c’est reparti pour un tour !
- Liste de ce que j’apprends chaque jour
Parfois je n’ai pas grand-chose de positif à écrire dans ma liste de la positivité. Alors j’écris ce que j’apprends tous les jours. Ça me permet de mesurer tous les progrès que je fais, tout le chemin que je parcoure. Et ça fait du bien.
- Bannir les «oui mais»
Oui c’est oui, un point c’est tout. SA-VOU-RER les succès, on a dit !
- Le retour du yoga tous les matins
Pour bien me réveiller, me sentir fraîche et dispo pour attaquer la journée. Ce qui aide également mon corps que l’ostéo trouvait tout tordu, à se réaligner avec lui-même, tout en douceur ! Pas besoin de faire une session de 3 heures : mon enchaînement fait 20 minutes, et ça suffit très bien.
- La boxe thaïlandaise deux fois par semaine
Pour me maintenir en forme, pour me défouler, pour me sentir bien dans ma peau.
Un sport que je pratique depuis 3 ans maintenant et qui est bien plus qu’un sport : c’est une véritable leçon de vie à chaque cours.
- La méditation
Celui-là est très, très récent alors je ne vais pas en faire des tartines. Mais ça a été une belle épiphanie, alors j’en parle tout de même ici pour celles et ceux qui se tâtent à se lancer.
Lors de mon voyage en Thaïlande, juste après avoir dignement fêté mes 25 ans malgré mon nerf sciatique et mon dos en compote, j’ai rencontré un moine en visitant un temple au hasard dans la superbe ville de Chiang Mai.
J’étais alors toujours en pleine réflexion sur «comment me sentir mieux au quotidien». Ce dont nous avons discuté avec le moine… Qui m’a dit que quelques jours plus tard, son monastère organisait une retraite de méditation de deux jours.
PILE POIL ce qu’il me fallait ! Ni une ni deux je réserve.
Ce fut littéralement l’expérience la plus zen de ma vie. J’en suis ressortie transformée.
Je finis d’ailleurs cet article quelques heures seulement après être rentrée de cette retraite. Donc je n’ai pas encore le recul nécessaire pour en parler plus longuement mais je vous le garantis, ça vaut la peine d’essayer et de s’y mettre sérieusement.
Je prévois de faire deux sessions de 20 minutes par jour : le matin après le yoga et le soir avant de me coucher. Et je pense sincèrement que ça contribuera grandement à refaire de moi cette folle enthousiaste que j’étais. 😊
Et toi, tu attends quoi pour être heureux.se ? Dis-le nous en commentaires !
Auteure : Justine Abécassis.
Crédits photos pour l'image en tête de l'article : Karine Bernard Photographie, La Rochelle, France.
Publié par René Dumonceau
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