Des traces sur le sable
Une nuit, j’ai fait un songe.
J’ai rêvé que je marchais le long d’une plage, en compagnie du Seigneur.
Et que, sur le sable humide apparaissaient, les unes après les autres, toutes les scènes de ma vie.
J’ai regardé en arrière et j’ai vu qu’à chaque scène de ma vie, il y avait deux paires de traces sur le sable : L’une était la mienne, l’autre était celle du Seigneur.
Ainsi nous continuions à marcher, jusqu’à ce que tous les jours de ma vie aient défilé devant moi.
Alors je me suis arrêté et j’ai regardé en arrière.
J’ai remarqué qu’en certains endroits, il n’y avait qu’une seule paire d’empreintes, et cela correspondait exactement avec les jours les plus difficiles de ma vie, les jours de plus grande angoisse, de plus grande peur et aussi de plus grande douleur.
Je l’ai donc interrogé : " Seigneur… tu m’as dit que tu étais avec moi tous les jours de ma vie et j’ai accepté de vivre avec Toi.
Mais j’ai remarqué que dans les pires moments de ma vie, il n’y avait qu’une seule trace de pas.
Je ne peux pas comprendre que tu m’aies laissé seul aux moments où j’avais le plus besoin de Toi."
Et le Seigneur répondit : "Mon fils, tu m’es tellement précieux ! Je t’aime ! Je ne t’aurais jamais abandonné, pas même une seule minute !
Les jours où tu n’as vu qu’une seule trace de pas sur le sable, ces jours d’épreuves et de souffrances terribles que tu as vécues, et bien, ce sont les jours où je t'ai porté."
Source :
On ne sait pas qui est l'auteur de cette métaphore largement reprise dans les cérémonies religieuses.
Les sites Internet en français la présentent souvent comme l'œuvre du poète brésilien Ademar De Barros. Au point que, en hommage aux disparus du vol AF 447 Rio de Janeiro - Paris-Charles de Gaulle (1er juin 2009), le texte fut mis à l'honneur car le désastre fut proche du Brésil.
L'utilisation de la métaphore des pas dans le sable et la présence d'un tiers est très commune dans la littérature des siècles précédents, y compris chez Daniel Defoe (1660-1731) ou encore Edgar Allan Poe (1809-1849).
Cette métaphore a fait le tour du monde sur des calendriers, des posters, des nappes, des cartes postales, …
Nombreuses sont les chansons, gospel ou non, qui en sont inspirées.
Crédits photographiques : Karine Bernard, Photographe à La Rochelle. Cliché publié avec son autorisation.
Relayé par René Dumonceau
Vous pouvez partager cet article à condition d’en respecter l’intégralité et d'en citer la source. Utilisez toujours votre discernement par rapport à ces écrits. Vous avez un Libre-Arbitre, alors utilisez-le et surtout, écoutez ce que vous dicte votre coeur. Lui seul détient votre vérité, laissez-le vous guider.