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Publié par Rene Dumonceau

La sensibilité élevée nommée également hypersensibilité

Comment définiriez-vous l’hypersensibilité ou la haute sensibilité ?

Il s’agit tout simplement d’une sensibilité plus élevée que la moyenne.

Environ 30% de la population est hautement sensible. Ce tempérament s’exprime par des ressentis plus intenses et plus variés, ainsi qu’une façon plus profonde et plus précise de traiter les informations.

Les personnes très sensibles ont besoin de plus de temps pour assimiler les stimuli.

Le terme « hyper-sensible » est récent, mais les personnes sensibles ont toujours existé. Elles étaient appelées différemment avant : timide, farouche, susceptible, etc.

De nombreuses personnes se reconnaissent dans cette façon d’être au monde. Elles ont un fort besoin de reconnaissance, d’approche positive de la sensibilité et de conseils pour mieux vivre leur particularité.

 

Comment reconnaître si l’on est hautement sensible ?

Une personne très sensible, qu’on peut appeler hypersensible ou ultrasensible, vit sans filtre, c’est-à-dire que toutes les informations arrivent à tous les niveaux de sa sensibilité : sensations, émotions, intuitions, etc.

Cela fait beaucoup d’informations à la fois. Cette personne est trop stimulée : au bout d’un moment elle va connaître une saturation. Les personnes très sensibles le savent.

Dans une foule, dans un centre commercial, au restaurant, au travail, dans les transports en commun, ou dans certaines situations qui sont stressantes, il va y avoir un moment où on sent qu’on sature. Quand on sent qu’on sature, on a besoin de repos, de détente, c’est la seule chose qu’on puisse faire pour faire baisser le niveau de saturation et de stimulation.

 

Quelles sont les caractéristiques des hypersensibles ?

Les personnes hautement sensibles sont très observatrices, ont le sens du détail et réalisent un traitement approfondi de chaque information, c’est-à-dire qu’elles prennent du temps pour peser le pour et le contre, comprendre les nuances de ce qu’on leur a dit, etc.

On note également une grande intensité des ressentis, notamment des sensations (lumière, bruit, odeur…) et des émotions qui sont très fortes et variées.

Une autre caractéristique assez fréquente est la capacité à sentir immédiatement l’ambiance dans une pièce ou dans un groupe.

Les personnes hypersensibles ont aussi généralement beaucoup d’intuition et sont très créatives, mais ces deux paramètres sont exploités ou non en fonction de l’éducation et du vécu.

Enfin, les ultrasensibles sont très empathiques.

 

Quelles difficultés rencontrent les personnes hypersensibles dans notre société ?

La société traditionnelle, héritière du paternalisme et du machisme, est peu favorable à la sensibilité qu’elle considère, à tort, comme une faiblesse. Pourtant, la sensibilité est le propre de l’être humain.

En fait, on s’est rendu compte ces deux dernières années que tous les enfants sont ultrasensibles. Ça veut dire plusieurs choses, la première est qu’on ne parlait pas de sensibilité élevée avant 1996, date de la sortie du premier livre d’Elaine Aron aux États-Unis (liste des livres publiés par Elaine Aron).

Avant, on ne savait pas que la sensibilité élevée existait. C’est un mot qui est nouveau, ce qui veut dire que jusqu’à la fin du 20ème siècle, la sensibilité humaine n’était pas considérée comme un «trop» et que, probablement nos sociétés, avec les crises, la guerre commerciale internationale, la technicité, le matérialisme, le consumérisme, tout ce qui est virtuel, a fait en sorte que le niveau global de sensibilité de la société baisse.

Donc, les personnes qui sont restées sensibles, comme avant, on les appelle aujourd’hui «hypersensibles» ou «hautement sensibles», ce qui est étonnant parce qu’on aurait plutôt dû dire que les personnes qui ont émoussé leur sensibilité ou qui l’ont amoindrie, sont des « hyposensibles »…

C’est important parce que les enfants naissent tous très sensibles, donc hautement sensibles, et ils le restent jusqu’à 7, 8 ans. Après, certains vont rester sensibles et d’autres, pour s’adapter à la société, vont petit à petit baisser leur niveau de sensibilité.

Souvent, les personnes très sensibles souhaitent être reconnues, mais ce n’est pas si facile non plus pour leur entourage.

Nos différences sont des butées dans chaque relation. Il est donc important de trouver un(e) ou des ami(e)s avec lesquelles pouvoir être soi-même sans se surveiller.

Cela permet de retrouver sa spontanéité et de se sentir en paix avec soi-même.

 

 

Avez-vous quelques conseils pour mieux vivre son hypersensibilité au quotidien ?


Avec un enfant, un copain, une copine, un conjoint, une conjointe qui est hypersensible, on peut repérer à quel moment cette personne sature et lui proposer une pause, par exemple : «viens on va faire un tour; on sort du restaurant et on reviendra plus tard», ou si c’est un mariage ou une réunion, se dire «moi, j’ai besoin de 5-10 minutes pour marcher, respirer ou simplement fermer les yeux et me poser, pour que toute cette agitation intérieure se calme, et quand je me sens de nouveau disponible, je peux recommencer à aller vers les autres, à reprendre mon travail, à faire ce que j’ai à faire».

Donc ça c’est facile à faire quand on est adulte.

Quand on est avec un enfant, c’est important que dans sa chambre il ait un «lieu refuge»; ou dans la maison, si on a la chance d’avoir une maison un peu grande.

Je le dis aussi pour les professeurs des écoles : dans chaque classe, c’est important qu’il y ait un lieu refuge. Ce lieu peut être une tente, ou un ensemble de coussins sur un tapis, un lieu calme dans un coin, pas forcément avec beaucoup de lumière.

Quand l’enfant sent lui-même que c’est trop pour lui – il va apprendre lui-même à repérer sa saturation –, il a le droit, tout seul, d’aller se blottir dans cet endroit refuge, de se poser là et d’attendre le temps nécessaire.

Quand ils sont petits, c’est avec le doudou, quand ils sont plus grands ils n’ont pas forcément besoin du doudou, encore qu’il y a des enfants qui ont besoin de leur doudou longtemps, et c’est bien comme ça pour eux. On n’a pas à leur interdire, on laisse l’enfant aller dans ce coin refuge le temps dont il a besoin, en fermant les yeux, en tournant le dos parfois, parce qu’il n’a pas envie de voir ce qui se passe pour les autres, et puis quand il sent que ça va mieux – l’enfant est très instinctif –, il se lève et revient avec les autres en classe, ou avec les autres dans la famille.

C’est vraiment important d’avoir ce lieu refuge, ce coin refuge, partout où il va aller.

Pour les adultes, si c’est à la maison, la personne hypersensible aura besoin d’aller dans sa chambre. Ecouter de la musique ou faire silence, ou aller dans le jardin s’il y en a un, ou faire une promenade dans la rue et on ne s’étonnera pas, on ne se dira pas «ah tu fais la tête, tu boudes», non, pas du tout, c’est juste «je me repose, je fais le calme en moi, je sors de cette saturation et je vais de nouveau être disponible après».

 

Comment accompagner un proche ultrasensible et être à son écoute ?

Avant tout, ne pas lui reprocher sa sensibilité élevée car les reproches blessent, figent dans une mauvaise conception de soi-même et empêchent d’évoluer.

Oui, le plus important est d’accueillir l’autre et d’être à son écoute.

Le fondement d’une bonne relation commence par s’accepter soi-même avec sa sensibilité. Peu à peu, par des ajustements progressifs, chacun exprime qui il est et accueille l’autre.

La Communication Non Violente (CNV) est très utile car elle part de ce que chacun vit, de ce qu’elle ou il ressent, ce dont elle ou il a besoin…

On peut aussi poser ses propres limites. «D’accord, je comprends bien que tu es très sensible, mais là pour moi, cela dépasse ce que je peux entendre, ou supporter. Laisse-moi tranquille pour l’instant. Donne-moi le temps d’assimiler tout ce que tu m’as dit.»

On peut enfin préférer les discussions quand chacun est calme et dans de bonnes dispositions, en évitant les confrontations à chaud.

Attention tout de même à ne pas éviter l’expression des émotions et des sentiments, car plus on refoule sa sensibilité, donc ses sentiments, plus la relation s’appauvrit. Il est donc vital d’exprimer ce que l’on ressent, en le faisant au bon moment, sans parler trop non plus.

Souvent les gestes affectueux sont mieux acceptés qu’un long discours moralisateur. Chacun(e) a d’abord et surtout besoin de se sentir aimé(e) !

 

Vous avez créé la journée de l’hypersensibilité, qui a lieu chaque 13 janvier. Quels sont les enjeux de cette journée ?

La Journée de l’hypersensibilité permet de faire connaître les particularités de la sensibilité élevée, et aussi de revaloriser la sensibilité humaine ainsi que les personnes sensibles, pour leur permettre de se regrouper, de faire la fête, de se sentir en confiance et de porter un regard de plus en plus positif et porteur sur eux-mêmes, sur la sensibilité, sur la relation humaine authentique, etc.

Auteur : Saverio Tomasella, psychanalyste, membre de l'Association Européenne Nicolas Abraham et Maria Torok. Docteur en psychopathologie, fondateur de l'Observatoire de l'ultrasensibilité, il est chercheur en psychologie et écrivain.

 

Si vous êtes hypersensibles et que vous êtes en recherche de soutien pour évoluer en divers lieux de la société : transports en commun, grands magasins, rues et avenues très fréquentées, lieux bruyants, autoroutes, files d'attente, etc... Sur ce site, vous trouverez peut-être une solution qui vous conviendra. Infos sur ce lien.

Publié par René Dumonceau

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Vous trouverez la liste complète des livres publiés

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