Ce fameux triangle victime, sauveur, bourreau où tout le monde aime s’engouffrer...
Le triangle… Les barrières…
Le fameux triangle où tout le monde aime s’engouffrer pour ne pas prendre de la hauteur, vivre en adulte responsable et grandir.
Tantôt nous prenons le rôle de victime avec les attitudes de Caliméro et les «c’est pas de ma faute».
Tantôt nous prenons le rôle de sauveur, tel le valeureux chevalier et les «ne t’inquiète pas, je m’en occupe».
Tantôt nous prenons aussi le rôle de bourreau, quand la victime se rend compte que son sauveur n’a pas fait ce qu’elle aurait aimé qu’il fasse et là apparaissent les «accusations», sans parler de la mauvaise foi.
Arrêtons de passer d’un personnage à l’autre et écoutons plutôt ce que veut nous dire notre enfant blessé.
Tant que nous n’écouterons pas l’enfant blessé en nous, nous nous retrancherons dans un de ces rôles ou passerons de l’un à l’autre simplement parce que c’est plus confortable, c’est du connu et, en réalité, pas responsable.
Nous sommes toutes et tous des enfants blessés qui pleurent, qui crient, qui tapent des pieds et pourtant nous sommes, à la base, devenus des adultes. Alors, pourquoi nous comporter comme si nos relations et les situations vécues étaient celles d’une grande cour de récréation ?
Il n’y a véritablement pas de méchants ou de gentils; il n’y a véritablement pas besoin de lutter et il n’y a véritablement pas lieu, non plus, de s’apitoyer sur son sort. Il y a lieu de nous livrer à notre introspection, de lever les barrières et de voir plus loin, plus haut tous les "potes en ciel" qui nous entourent et nous font devenir des adultes responsables, conscients, avec des valeurs et non des croyances apprises ou subies.
Alors oui, notre enfant intérieur a des envies de pleurer ou de crier ou de frapper mais demandons-nous pourquoi ?
Guérissons nos blessures et, surtout, rassurons-le quand il veut prendre toute la place dans notre vie; quand il veut jouer la victime, le sauveur ou le bourreau. Arrêtons-le dans ses débordements, prenons de la hauteur et relativisons.
Tant que nous resterons dans ces schémas, notre paix intérieure sera ébranlée. Simplement parce que notre petit moi voudra prendre plus de place.
C’est comme si nous décidions, en tant que parents, que notre enfant peut tout dire, peut tout faire sans lui donner de limites. Les limites sont nécessaires à l’enfant pour le construire, le rassurer, le questionner. Ces limites l’aident à partager, à échanger et à communiquer librement avec sa sagesse d’enfant.
Car oui, un enfant est plus sage qu’un adulte qui, s’il ne s’est pas ouvert au monde et ses réalités, subit souvent sa vie. Adoptant de la sorte, un mode de vie rassurant et routinier.
La sécurité et la protection sont l’histoire de notre polarité masculine avec une action qui suit; la douceur et la compréhension sont l’histoire de notre polarité féminine avec l’accueil.
L’action doit être juste et ne doit pas être un combat et l’accueil doit l’être, également, dans le moment présent bienveillant.
N’oublions pas que notre enfant intérieur – tout comme n’importe quel enfant – a besoin de lignes de conduite (la sagesse du père) et de compréhension (la sagesse de la mère). Ces deux nourritures sont essentielles pour construire une vie d’adulte responsable et pour être dans l’unité avec Soi et les autres et non dans une dualité avec le triangle victime – sauveur – bourreau.
Cessons de jouer ces personnages, cessons d’être des enfants blessés et arrêtons de nous mettre des barrières sans vivre la verticalité masculine et l’horizontalité féminine.
Voyons l’horizon et le ciel qui ne font qu’un et nous invitent à les rejoindre dans la joie et la paix !
NAMASTE.
Auteure : Anne Ronveaux
Coach en développement personnel et spirituel
Formatrice en soins énergétiques dont la méthode Enelph
Relayé par René Dumonceau
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