Pour faire face, il faut ouvrir les vannes !
Ouvrir les vannes, lâcher le trop plein.
Sortir la douleur que les mots ne peuvent plus exprimer.
Quand le corps parle à la place des mots et que l’angoisse, le doute, la tristesse prend le dessus sur notre volonté ou notre force intérieure.
Que ça fait du bien de laisser aller notre tristesse, de laisser notre corps parler à notre place sans rien attendre, juste laisser aller le trop plein et s’alléger d’un ras le bol général.
Mais pourquoi se cacher ? Pourquoi se retenir de laisser aller le mal-être ? Je me le demande…….
Les larmes sont un des langages du corps qui apparait quand notre tête désire encore tenir le coup.
Le corps s’exprime avec ses propres moyens sans attendre que nous lui donnions l’autorisation de réagir à ce que nous vivons.
Il se rappelle à notre bon souvenir avec les moyens qu’il possède et donc, il décide d’ouvrir les vannes comme un avertissement à une réaction qui pourrait être plus virulente si nous laissions les causes de notre mal-être grandir.
Nous vivons dans un monde qui interdit aux gens de montrer leurs sentiments.
Qui jugent les personnes sur leur capacité à lutter contre eux même.
L’égo prend alors toute la place et ne laisse pas d’espace à la libre expression de soi.
Ne vous êtes-vous pas surpris à ressentir de la compassion devant quelqu’un qui pleure ?
A vouloir l’aider, lui donner des solutions, apaiser ses douleurs ?
Pleurer serait-il en quelque sorte un appel à l’aide que notre corps ferait à notre place ?
Pleurer ne permettrait-il pas de s’alléger émotionnellement comme un coureur trouverait son second souffle ?
Comme une permission de respirer et de sortir de ce monde fait de stratégie et de performance…….
Lutter contre ses sentiments, contre son ressenti ne sert à rien et attendre que ca passe non plus d’ailleurs.
Le fait de vivre ses sentiments que ce soit par des larmes de joie ou bien de douleur permet de pouvoir évacuer un trop plein et de vivre l’instant tel qu’il nous apparait sans vouloir à tout prix l’éviter.
Le vivre sans artifice, sans faux semblant.
Juste tel qu’il est.
Source : publié le 06/10/2015 sur amritamentoring.wordpress.com
Relayé par un blog de René Dumonceau