Cri existentiel
Depuis la première fois que je l'ai vu, je suis envoûtée lorsque je regarde le tableau d’Edvard Munch «Le Cri». Ce chef d’oeuvre du 19éme siècle symbolise la crise existentielle par laquelle chacun de nous passe au moins une fois dans sa vie.
Les enjeux philosophiques de l’identité : Qui sommes-nous ?
Voila une question thétique qui ne cesse de revenir. Cette concupiscence profonde et cette monomanie de vouloir se procurer une identité, nous induisent parfois à résumer l’existentiel d’un être humain. En une culture, une appartenance raciale, une religion, une profession ou même un nom.
Tout être humain aspire à être ce qu’il est au sens fort du terme. Nous avons beau exister, nous sentons bien que cela n’est pas suffisant. Nous ressentons le besoin d’être ce que nous sommes et pas simplement d’être, au sens d’exister.
Cela pousse à croire que le contexte fait de nous ce que l’on est et exister n’est donc guerre suffisant pour acquérir une identité. Ainsi la sagesse indienne, par exemple, fait du monde un grand drame de l’identité; l’esprit originel du Soi, se cherchant à travers le monde et la condition humaine, d’où l’importance de la société et de l’humanité de ceux et celles qui entreprennent la quête de Soi et, si nous admettons que la collectivité compose l’être qu’on est, qu'en est-il alors de l‘Homme primitif ? Se contentait-il, alors, du dualisme du vivant ou était-il à la recherche du monisme de l’âme ?
Les origines de l’Univers à travers l’histoire
Nous cherchons constamment des réponses sur nos origines. Les cosmogonies en sont la preuve formelle.
Entre les égyptiens qui croient un «un noûn» suprême, créateur des temps et les mythes mésopotamiens, qui décrivent un monde né de l’union sacrée de l’eau douce (apsu), en l’occurrence de sexe masculin et l’eau salée (tiamat) de sexe féminin, le chaos fut assurément le déclenchement du macrocosme pour les gréco-romains considérés comme «ginnunga gap»chez les nordiques. Les hindous, eux, pensaient que Brahama étais le seigneur suprême.
Nous en venons aux fameux mythes de la genèse, Adam et Ève, deux serviteurs de dieux, s’unirent pour concevoir le monde dans lequel nous vivons et tel que nous l’apercevons. Tout cela pourrait paraître assez ésotérique mais c'est la manière dont l'homme a bel et bien choisi de justifier son existence.
Les scénarios séraphiques se distinguaient de culture en culture et ce, selon plusieurs facteurs. D’abord le contexte géographique, le climat, ainsi que l’histoire et les coutumes des différents essaims. Pourquoi donc, ce besoin oppressif d’admettre un principe créateur ?
La faiblesse humaine face aux entités divines
Cette charade tourmente l’Homme depuis la nuit des temps. Ce dernier s'est engagé dans la quête d'une force majeure qui comblerait sa caducité, qui saurait maîtriser ses désirs les plus profanes, apaiser ses craintes ou encore soulager une consternation.
Nous ressentons le besoin permanent de nous accrocher à un flambeau d’espoir lorsque tout s’écroule au tour de nous, lorsque tout n’est que culbute, obscurité et déveine.
Les déités sont-elles alors le fruit de la pleutrerie et du lymphatisme humain ou était-ce l’aboutissement d’une défaillance scientifique ?
La création, du point de vue scientifique
Il est à tenir compte que jusqu’à nos jours, la science n'a pas encore réussi à dégager le problème de la création, de la vétuste confusion des présupposés et des désirs humains.
En revanche, depuis plusieurs siècles, les hommes ont réussi à établir plusieurs modèles concernant la conception de l'univers. Autrefois, Thales crut que le cosmos était essentiellement constitué d’eau, alors que Anaximandre soutenaient qu’il était d’air et Heractile, de feu. Tandis que Aristote distinguait le monde sublunaire et un autre supralunaire.
Et c’est ainsi qu’au milieu du siècle dernier, que la théorie du "big bang" fit son apparition, excluant l’hypothèse d’un univers stationnaire et immuable.
Sommes-nous vraiment, alors, les escarbilles d’une explosion violente survenue il y a 13,8 milliards d’années ?
Cela signifie-t-il pour autant, que l’instant initial du cosmos existe ?
Et si cela est évident, qu’en est-il alors du pré-big bang ?
Nous en venons à la question la plus importante, notre foi en Dieu, est-elle fondée ou est-elle la preuve irréfutable de la couardise humaine ?
Si le commencement des temps, ainsi que l’identité intriguent l’Homme depuis des millénaires, il n’en est pas moins pour ce qui est de l’avenir de l’univers et l’après-vie (existence post-mortem), qui font l'objet de controverse.
Quelle est donc la position de la science par rapport à l’eschatologie individuelle ?
En conclusion, cela nous mène à nous demander si Le Cri d’Evard Munch témoigne du dédain humain de l’inconnu ou, est-ce nous-même l’origine de cette angoisse ?
Auteure : Yosr Maamouri
Publié par René Dumonceau
Coach en Spiritualité
(r)Eveilleur de potentiels
Canalisateur du Reiki Verseau
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