La souffrance... Le mal
L’autre nous blesse-t-il réellement ?
L’autre nous fait-il vraiment souffrir ?
L’autre nous veut-il consciemment du mal ?
L’autre est-il quelqu’un d’autre que nous ?
L’autre est-il nous ?
L’autre est-il une part de nous confortablement installée dans des habitudes ou des routines ?
La souffrance arrive quand nous avons mal ou eu mal et, ce mal, pourquoi l’endurons-nous ?
Par quoi est-il provoqué ?
Par qui ?
Par quelle(s) part(s) de nous ?
Est-ce l’enfant blessé par un mot, un geste, une attitude qui se réveille, qui crie, qui pleure ?
Est-ce une part de la personne ou de la situation en face de qui nous sommes ou avec laquelle nous vivons qui nous provoque(nt) ce mal ?
Est-ce nous qui l’alimentons par des débordements émotionnels ou par des pensées récurrentes ?
Et si cette part nous l’acceptions simplement ? Si nous faisions la paix avec elle, comment serions-nous ?
La colère disparaîtrait peut-être, la tristesse ferait place à la joie, la souffrance serait-elle encore alimentée ?
Et si ce mal était notre boussole intérieure ? Peut-être désire-t-elle nous indiquer une autre conscience, un autre état de conscience ? Peut-être désire-t-elle nous montrer et nous mener à une acceptation de qui nous sommes et… de qui nous devenons ?
Et si ce mal était l’occasion de nous questionner sur cette part de nous (ou sur ces parts de nous) et non sur «l’autre» ou sur «l’expérience» ?
Et si ce mal était le moyen d’être en équilibre ou en paix ou en plénitude ou EN VIE ?
Pourquoi regarder le mal comme uniquement des symptômes physiques ou une souffrance morale ?
Pourquoi ne pas le regarder sous un autre angle, sous une nouvelle perspective et avec la volonté de se sentir en harmonie avec notre corps et avec, ce qui est trop souvent le cas, des attentes projetées sur «l’autre» ou «les autres» ?
Si ce mal était un moyen de nous rendre responsable, de délivrer l’enfant intérieur d’un rôle qu’il n’a plus à jouer et de le laisser s’épanouir sans souffrance, sans attente et… sans mal ?
Ne serions-nous pas mieux; en meilleure santé physique et morale, en sérénité et en paix, en joie et harmonie ?
Pourquoi ne pas essayer de voir autrement, sous d’autres angles, sous de nouvelles perspectives pour ne plus reproduire les mêmes schémas réducteurs qui, nous le savons, nous font souffrir et sont, quand nos regards s’ouvrent, tellement loin de ce que nous aspirons à ETRE et/ou à devenir et ne sont au final qu’une partie, qu’un minuscule point dans notre vie… point que nous ne parvenons parfois pas à mettre au bout d’une expérience, d’une relation, d’une histoire, d’un comportement, d’une habitude : le point final d’un livre qui peut être refermé ?!
Faisons le choix du bien ETRE et non de la souffrance.
La vie nous dira merci par des cadeaux non attendus, des moments présents qui remplissent en douceur.
La vie sera surprise (sur prise sans alimentation mentale et émotionnelle et simplement en connexion avec les deux sources de l’amour).
Les attentes n’auront plus lieu d’être car nous serons dans l’instant sans projection et en conscience de qui nous devenons et qui nous sommes en réalité, en parfaite connexion avec notre essentiel (essence ciel).
Disons oui au(x) présent(s) pour que la souffrance ne soit pas le mal que nous nous faisons volontairement et/ou une fuite pour ne pas rejoindre nos potentiels (nos potes en ciel).
Voyons autrement, vivons autrement et arrêtons d’alimenter un mental ou un émotionnel pour ne pas nous mettre en mouvement, nous permettre d’être en vie (d’avoir des envies et non des attentes) !
Namaste.
Auteure : Anne Ronveaux zanneattitude.com – YouTube
Publié par René Dumonceau
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